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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 21:22

Here a little link for pictures

Voici le lien pour les photos ;)

http://maori.over-blog.net/album-2210657.html 

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:08

 

 One year-1

 

« Partir représente toujours le même défi, celui d’oser… »

Gérard Janichon

 

Un an, 12 mois, 52 semaines, 365 jours… le temps passe, vite, très vite, peut être trop vite… certains souvenirs s’effacent, d’autres remontent à la surface, les gens rencontrés depuis un an, les lieux visités, les tranches de vies partagées,…

Un an déjà… un an, c’est rien et beaucoup à la fois… On ne se rend pas compte de tout ce que l’on vit en un an… De tout ce que l’on peut faire… De tout ce que l’on peut manquer en étant loin aussi… De tout ce que l’on découvre, sur soi, sur ses envies, sur le monde, sur les autres,…

En voyageant, j’ai rencontré beaucoup de gens, certains sont toujours là, d’autres se sont en allés, c’est l’histoire de la vie, les chemins se croisent parfois quelques secondes, parfois quelques minutes, parfois plusieurs jours, semaines ou mois, parfois quelques années, parfois toute une vie…

Certaines histoires, aussi courtes fussent-elles, m’ont marqué, m’ont permis d’avancer dans ma vie, m’ont fait relativiser, m’ont fait grandir, mûrir, vieillir sûrement…


Vancouver… Au départ, une étrange idée, celle d’un gars qui voulait traverser l’Atlantique pour aller travailler chez les cousins québecois… Un stage plus tard, il y a quelques années, et ce fut chose faîte…  

 

Par la suite, l’idée de retourner au Canada était toujours dans un coin de ma tête, et comme ces bons vins que l’on garde dans un recoin de sa cave, à l’abri des regards, pour le laisser arriver à maturité, j’ai mis quelques années à décider de ce voyage. Il aurait pu se faire avant, il aurait pu ne pas se faire, il aurait pu se faire à plusieurs, mais non, rien de tout ça, j’ai choisi une voie plus ou moins facile, celle de partir seul, à Halifax, ville que peu de gens savent situer sur une carte… et pourtant une ville si importante… à elle seule, Halifax a vu passer plus d’un million d’immigrants fuyant l’Europe au début du 20ème siècle. J’ai donc atterris là-bas, à Halifax et j’ai entamé ce périple que des millions de gens ont fait avant moi, tel un voyage initiatique, la traversée, non seulement d’un pays, mais aussi d’un continent, un passage d’un océan à l’autre, parcourant des milliers de kilomètres, marchant dans les pas des Canadiens, ces ‘vieux immigrants’, après avoir voyagé sur quelques 8000km a travers les routes canadiennes pendant près de 3 mois, j’ai enfin atteint Vancouver, mais pas pour autant l’océan Pacifique…

 

 

« Utilise l’expérience des autres, mais sans jamais les imiter. Tu ne pourrais pas l’accomplir. Et même si tu parvenais avec le style d’un autre, cela ne serait pas bien. Cela ne serait pas toi. »

Moitessier

 


Il m’aura fallu un peu plus de temps pour voir le Pacifique depuis le Canada, le temps de me rendre sur Vancouver Island, ca m’aura pris 8 mois de plus… pour faire seulement 270km…
mais ce fut le temps pris pour apprécier cette nouvelle ville, abritée, au pied des montagnes, au bord de la mer, de s’y sentir chez soi, de s’y créer son univers, de se l’approprier… Car finalement, un voyage terrestre a beaucoup de points communs avec un voyage maritime… lorsque l’on arrive quelque part, après de longues journées voire semaines en mer, on est heureux de fouler les rues pavées, goudronnées, d’errer dans les ruelles, de se laisser guider au gré du vent, louvoyant d’une impasse à une place, d’une avenue à une rue, accostant là où il nous plait, tel prendre un mouillage forain dans une crique perdue sur une petite île bretonne… allant écumer quelques comptoirs, gouter le houblon local.


Parfois certains soirs, ce que les marins appellent le mal de terre, lorsqu’après un séjour en mer, l’on se retrouve a marcher en titubant, juste parce que votre oreille interne est en recherche constante de l’équilibre, pensant que le sol continuera à se dérober sous nos pas, certains soirs, cette ivresse manque, et le marin à terre, pour la retrouver, n’a trouver d’autres solutions que de se jeter sur la première bouteille de rhum venu… jusqu’à ce que l’alcool aidant, il retrouve cette démarche titubante, chaloupée, celle qui donne au marin sa si singulière manière de marcher…

Cette ivresse manqua parfois au début lors de mon arrivée à Vancouver… elle fait parti de l’apprentissage, de ce voyage initiatique, de ce rituel commun à beaucoup d’hommes… mais ce manque disparu assez vite… fort heureusement soit dit en passant…

Vancouver… Un jour, quelqu’un m’a dit : ‘Vancouver et Sydney (Australie) sont les deux dernières villes où le ‘rêve Américain’ est encore possible…’ je ne sais pas vraiment si cela est vrai, mais je sais qu’ici, j’ai trouvé une maison et un travail en moins de 15 jours… maison qui m’a logée pendant 6 mois, vivant avec 3 canadiens, une expérience enrichissante, avec ses bons et ses mauvais côtés, mais comme toute expérience, les mauvais côtés deviennent de bons souvenirs… et un travail qui a ses hauts et ses bas, mais qui me permet d’avoir du temps pour découvrir une région magnifique, où ici, les gens prennent leur voiture et conduisent 2h aller juste pour aller faire une randonnée et reconduisent 2h pour retourner chez eux le soir… quand ce n’est pas un peu plus… Un travail qui m’a permis également de voyager, de découvrir certaines villes des Etats-Unis, certaines îles des Caraîbes…

 

Ici, la notion de distance prend tout son sens… parcourir 200, 300 voir 500 kilomètres pour aller voir des amis pour un weekend est quelque chose de presque anodin… là où en France on peine à parcourir les 20 km qui nous sépare…

L’herbe n’est pas plus verte ici, mais elle n’est pas plus verte en France non plus… Après une année ici, je commence à comprendre le fonctionnement canadien, tout est différent, certaines choses sont bien plus efficaces qu’en France, d’autres absolument pas…
Mais ceci me plait pour l’instant.

 

Combien de temps vais-je rester à Vancouver… Je vais déjà commencer par rentrer 3 semaines en France… peut-être que j’aurai eu la réponse pour ma résidence permanente d’ici là, peut-être pas… 3 semaines entre Octobre et Novembre… 3 semaines entre famille et amis, mariage et voyage… 3 semaines qui risquent de passer vite… Après presque 14 mois hors de France, je vais revenir au pays… Curieuse impression ! 14 mois… j’ai l’impression d’être parti hier… et en même l’impression que hier, c’était il y a vraiment très longtemps…
Et le futur… resterais-je un an, deux ans ou plus ici, à Vancouver… Je ne sais pas… trop tôt pour le décider, trop tôt pour l’imaginer… sûrement quelques années… mais il y a tellement de paramètres… professionnels, familiaux, personnels,… que je verrais bien en temps voulu…

Une année à Vancouver… sur les 127 ans de la ville… 127 ans… une ville jeune, récente… une ville qui bouge, vite, qui évolue, qui cherche à s’adapter… finalement pas si différente de moi…

 

J’avance, sans oublier d’où je viens, là-bas, ici, ailleurs, … . Je suis citoyen français, résident au Canada,… cela me rappelle couchsurfing, à l’époque où j’ai créé mon profil, le site me demandait de définir mon état d’esprit et mon but… J’avais répondu ‘ être un citoyen du monde et naviguer autour de la planète’ …

 

J’avance tranquillement sur cet objectif… citoyen du monde… qu’est-ce donc que cette étrangeté… je pense que c’est une expression que j’emploie pour désigner la curiosité et l’ouverture sur ce qui nous entoure… être ouvert et curieux, chercher à comprendre et à apprendre, la Terre est grande, le monde petit…

J’avance aujourd’hui, essayant de garder la tête haute, les yeux grands ouverts, les oreilles attentives à ce qui se passent autour de moi… et continuant de profiter de tout les petits instants comme si je ne pourrais les revivre.

Ma vie se fait ici, se fera peut-être là-bas ou ailleurs… J’ai la chance de pouvoir voyager, d’avoir conscience que, finalement, le lieu où l’on vit est aussi important que les gens avec qui l’on vit… Conscience également que la Terre reste un terrain de jeu à la fois vaste et petit… que même à 10000km de chez soi, on peut rencontrer des gens de sa propre région… que le matériel est peu important, que la curiosité et l’envie d’apprendre, de découvrir doivent rester des leitmotiv essentiel…

 

« Oser partir est important, savoir rentrer est essentiel »



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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 08:59

 

IMG_2650.JPG

 

À l’aube du huitième mois…

 

Vancouver, Côte Nord-Ouest de l’Amérique du Nord, Canada

 

Est-ce l’heure des bilans, l’heure des interrogations, l’heure des nouveaux départs, l’heure des regards en arrière…

Que sais-je… Qui suis-je… Où suis-je… Pourquoi… Quand… Comment…

 

Dans deux jours, demain, aujourd’hui, hier, avant-hier… ca fait 8 mois…  8 mois que j’ai quitté la France… Ma famille, mes amis…

8 mois que skype est devenu mon meilleur ami pour parler avec mes meilleurs amis… pour se voir, pour rigoler, pour se raconter ces tranches de vie, ces petits détails, pour partager…

8 mois que je tente de construire une nouvelle vie, ici, là-bas….

8 mois d’expériences, de prises de conscience, de rire, de pleurs, de manques, d’envies, de découvertes, d’interrogations, de doutes, de craintes, de folies, de rencontres, d’imaginations, d’apprentissages, d’échanges, de partages, …

8 mois… tant d’histoires… tant de vies… de vies vécues, de vies rencontrées, d’histoires de vie tout simplement…

 

Il y a 8 mois, tout les amis rassemblés, autour d’une belle table, près de cette rivière qui m’aura tant façonné, levèrent leur verre à cette formidable aventure que je vis aujourd’hui. Rires, joies, émotions, cadeaux, souvenirs, questions remplirent cette soirée… L’une des questions est toujours là, toujours présente dans ma tête… car finalement je n’avais pas vraiment la réponse à cette question… Juste une phrase disant : « l’herbe n’est pas plus verte au Canada, ni plus verte en France. Elle a simplement un goût différent… » La question étant : « Pourquoi pars-tu au Canada ? »

Pourquoi être parti…

 

L’une des réponses pourrait être ce texte, merci encore à la personne qui me l’a renvoyé il n’y a pas si longtemps, ce texte donc, de Pablo Neruda :

 

« Il meurt lentement

Celui qui ne voyage pas,

Celui qui ne lit pas,

Celui qui n’écoute pas de musique,

Celui qui ne sait pas trouver

Grâce à ses yeux.

 

Il meurt lentement

Celui qui détruit son amour-propre,

Celui qui ne se laisse jamais aider.

 

Il meurt lentement

Celui qui devient esclave de l’habitude

Refaisant tous les jours les mêmes chemins,

Celui qui ne change jamais de repère,

Ne se risque jamais à changer la couleur

De ses vêtements

Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

 

Il meurt lentement

Celui qui évite la  passion

Et son tourbillon d’émotions

Celles qui redonnent la lumière dans les yeux

Et réparent les cœurs blessés.

 

Il meurt lentement

Celui qui ne change jamais de cap

Lorsqu’il est malheureux

Au travail ou en amour,

Celui qui ne prend pas de risques

Pour réaliser ses rêves,

Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

N’a fui les conseils sensés.

 

Vis maintenant !

Risque-toi aujourd’hui !

Agis tout de suite !

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d’être heureux ! »

 

Ce n’est qu’une réponse… il y en a d’autres… sont-elles importantes ? oui et non…

 

Partir, c’est oser quitter son univers, oser remettre tout en question, c’est accepter de prendre le risque de tout perdre…, c’est accepter de tout recommencer à zéro, c’est s’ouvrir au monde, c’est s’éloigner des gens qu’on aime,…

 

Pourquoi le faire ?

 

Parce qu’un jour dans sa vie, on a des choix à faire, des décisions à prendre, des opportunités à saisir.

Pour ma part, mon travail m’offrait un job que j’aime énormément, mais le salaire ne correspondait aucunement à ce que l’on attendait de moi, j’étais célibataire, sans réelles attaches, et les quelques mois que j’ai pu passer sur Bordeaux furent emplis de rencontres grâce à Couchsurfing, grâce au travail avec des personnes venant des quatre coins du monde, rencontres amicales, amoureuses,… rencontres qui m’ont fait douter sur mon départ… rencontres qui me confortent dans ce départ…

Cette nouvelle page qui s’ouvre devant soi. Page vierge… syndrome de l’écrivain en panne d’inspiration… peur de cette page blanche… peur de ne pas savoir la remplir… peur de ce que je vais y écrire aussi…  puis finalement, je trouve de quoi la remplir naturellement…

 

Mais cette question reste malgré tout toujours présente… Pourquoi être parti… fuir une France où je ne m’y retrouvais plus… fuir un lieu où mon seul avenir était de courir après ma vie, comme si j’étais presque toujours en retard… où les moyens de vivre restaient limités…

 

A Vancouver, les Français que j’ai pu y rencontrés sont rarement arrivés ici par hasard… Il y en a deux types… ceux qui sont là dans un objectif, à plus ou moins long terme, d’immigration, dont je fais parti, et ceux qui sont là pour profiter du pays, de la beauté des paysages, de la gentillesse des canadiens, et du peu de Français présents de ce côté-ci de la Terre, bien qu’il commence à y en avoir de plus en plus !

 

Il ne s’agit pas d’un rejet de ma culture ou de ma nationalité, je suis français et fier de l’être, la France véhicule une image à l’étranger, qui est bien différente de celle que l’on peut avoir en y vivant…

Mais parfois on a honte… comme ce jour où, dans un restaurant de Montréal, nous nous retrouvions, mon hôte québécois, des amis à lui et moi-même assis à côté d’une table de bons et gentils français…. Ceux grâce auxquels les Montréalais nous adorent… Ceux qui m’ont fait regretter de n’avoir jamais su imiter un accent correctement… Ceux, qui ouvertement, se moquent du mode de vie Canadien, Québécois, et de tout ce qui sort de leur train-train quotidien de bons petits parisiens… Ceux grâce à qui les loyers ont explosés à Montréal, ceux qui sont devenus les nouveaux colons des temps modernes…, ceux du Plateau…

Mais parfois on est fier… comme ce jour où, dans un hangar agricole, perdu dans la Saskatchewan, au cours d’une soirée, nous nous retrouvions, mon hôte de Regina, une couchsurfeuse allemande et moi-même à une « farmer-party » entourés de fermiers de Saskatchewan…. Ceux-là même qui longtemps auparavant… lorsqu’ils étaient à l’école, ont appris le français… et qui sont heureux de rencontrer un petit français de France… perdu au milieu de ce grand pays ! heureux de reparler un français qu’ils avaient finis par oublier… heureux de lutter pour former une phrase, s’extasiant de bonheur lorsqu’ils virent mon regard approuver leur joute verbale…

 

Finalement, on ne prend conscience de tout ça que lorsqu’on s’en éloigne. Comme dans beaucoup d’histoires…

 

On peut choisir d’écrire sa vie de différentes manières. Depuis quelques temps, un peu plus de deux ans maintenant, je mène une vie sans trop de lendemain… où le bonheur s’écoule au présent, où les rencontres s’enchaînent, où les destinations défilent aussi… une vie faîte de plaisir, de voyages, de travail, de rencontres… Bien malheureux celui qui osera me dire que je travaille moins qu’avant… S’il est une différence notable entre le Canada et la France, à mon niveau, c’est la rentabilité au travail… D’un côté, on m’offrait un smic pour un travail de chef d’atelier, de l’autre, on m’offre un salaire de chef d’atelier, pour un travail de salarié…  Il n’y a pas que ça, mais cela motive l’envie de travailler... Quand on sait qu’à la fin du mois, on peut payer son loyer sans problème, qu’il nous reste encore des sous, qu’on peut se payer une journée au ski à $100 le forfait… alors on sait pourquoi on travaille…

 

Alors qu’en France, il était compliqué de joindre les deux bouts certains mois…

Ces huit mois se sont donc écoulés très vite… trop vite… Six mois à Vancouver, il m’en reste un peu plus de trois à y passer, avant la fin de mon visa… Si je n’obtiens pas ma résidence permanente, je devrais dire au revoir à cette vie là… alors que pour la première fois depuis mon départ d’Antibes, je me sens bien quelque part…

 

Cette fichue résidence permanente… cette saloperie d’expulsion de la Croatie… c’est elle qui pourrait m’empêcher d’obtenir ce fameux sésame qui m’ouvrirait les portes d’un avenir à durée indéterminé au Canada… Je ne regrette pas d’être aller en Croatie, on a joué, on est 4 à avoir perdu… à avoir payé pour les autres…

 

Tout cela pour dire que chacun se construit sa vie, que personne n’est meilleur que son voisin et n’est capable de choisir pour l’autre… Que je ne me vois pas juger les choix de vies des uns et des autres… je peux ne pas les comprendre, mais ce n’est pas pour autant qu’ils seront moins bien que les miens… Décider de tout quitter, de tout recommencer a été une décision difficile à prendre, et je sais au plus profond de moi que mon cher cousin à guider ma réflexion d’une manière ou d’une autre.

 

A Camille, où que tu sois aujourd’hui, tu seras toujours présent dans mon voyage…

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 08:36

 

Calgary 003

 

Voici les photos de Calgary

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 08:34

Saskatoon 006

 

voici les photos de Saskatoon

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 05:08

Samedi 27 Octobre 2012, 23h45 M.T., Golden, en route pour Vancouver

 

Banff, fin du séjour, fin des vacances. 15 jours si vite passés.. une escale qui, comme les autres, valait le coup, pleine de rencontres, de visites, de découvertes, d'apprentissage.

Vivre 15 jours au milieu d'australiens, belges, québécois, français, allemands, canadiens, m'a fait beaucoup de bien. Une envie furieuse d'aller de l'avant, de profiter des choses comme elles se présentent, de cet hypothétique, improbable voyage en Australie, de ces idées de HelpX, Woofing, dans le grand Nord, de ces rencontres à venir, de revoir celles passées,...

 

Banff, ce fut Mathieu, Laetitia, Tim, Julien pour les français, Emilie, Sarah, Stacy, Raph, Charles, Christian, Florence pour les québécois, Laura pour l'Allemagne, Robin pour la Belgique, Greg, Aaron, Rose, Ryan, Tim, pour l'Australie, Hannah pour le Royaume Uni...

 

Ce fut des remises en questions, des doutes, des joies, des découvertes, sur soi, sur les autres... ce fut des marches, sous le soleil, les nuages, la pluie, la neige, dans des paysages grandioses, magnifiques, préservés depuis leurs découvertes par les Européens...


Ce fut des animaux, daims, élans, loups, aigles, … le tout vu à la fois en ville et en pleine nature....

 

Ce fut des kilomètres et des kilomètres de routes avalées en road trip...

 

Ce fut un pincement au cœur au moment de partir... car vivre pendant 15 jours avec des gens qu'on apprend à connaître, qu'on finit par apprécier, et au final partir tout en sachant qu'il y a peu de chance pour qu'on se revoit un jour... mais je ne regrette rien! J'ai mon voyage à finir, un autre à entamer...

 

Vancouver, ou Vancouver Island... ça sera l'un ou l'autre... là où je trouverais quelque chose... je quitte le froid (-5°C la journée, -15° la nuit) pour 18° et de la pluie!

 

Banff... j'y retournerai en été... rien que pour voir la différence de couleur de l'eau des lacs et rivières... rien que pour faire quelques randonnées sans une grosse doudoune sur le dos... rien que pour revoir Mathieu et ceux qui y seront toujours...

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 04:48

Jeudi 18 Octobre 2012, 15h30 M.T., Banff, au HI Hostel

 

Banff... Quel endroit! Dans les Rocheuses, une petite ville, une nature omniprésente, daims, élans, ours se promènent librement en ville... des montagnes magnifiques...


Je me suis reposé, enfin j'ai essayé...! J'ai passé quatre nuits dans une chambre avec une australienne, Rose, et un couple de British Columbia. Le couple était totalement irrespectueux des gens... Ils rentraient à pas d'heure, faisaient un bordel monstre... copulaient joyeusement... bref, on a finit par aller se plaindre avec Rose et on a enfin pu changer de chambre hier... Première vraie nuit complète... ça fait vraiment du bien...

De plus j'ai une bonne crève depuis quelques jours....

 

Hier, j'ai pu aller sur un glacier grâce à un ami qui bosse dans un hôtel et qui peut inviter ses amis sur les tours proposés par sa compagnie... Une balade qui permet de se rendre compte de la réelle beauté et majesté de ces lieux... c'est absolument magnifique... une impression d'espace comme j'en ai rarement rencontré... tout est grand, beau, sauvage, peuplés de chèvres des montagnes, de daims, d'élans, d'ours,... Cette promenade fut réellement magique... la route, les arbres, les montagnes enneigés, ...

 

Je dois rester encore une semaine ici, le temps d'aller me faire quelques randonnées que je n'ai pas pu faire grâce à ma crève...

 

Je dois arriver à Vancouver vers le 27 octobre, soit un peu plus de deux mois après mon arrivée à Halifax... c'est peu et beaucoup... j'aurai parfois aimé aller voir d'autres lieux, comme Terre Neuve, le Labrador ou Prince Edward Island, mais dans la vie il faut parfois faire des choix...

Mon moral va mieux... peut être juste une grosse fatigue dû au fait de bouger en permanence. Le seul problème qu'il me reste est ma compréhension de l'anglais qui n'augmente pas vraiment... me demande si le fait de ne pas avoir l'oreille musicale influe sur les langues étrangères...

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 22:45

Jeudi 11 Octobre 2012, 12h30 M.T., Calgary, China Town

 

Je ne sais plus... j'avoue que je suis très fatigué... me demande si je ne suis pas malade parfois car cette fatigue est récurrente... Je vais jusqu'à Vancouver, ça, pas de souci... mais la suite? J'ai traversé 5/6ème du Canada, je suis à 800 km de mon but... je peux y être demain... mais j'ai cette envie d'y arriver, pour me dire : je l'ai fait! Mais d'un autre côté, je ne sais pas... ça signifie la fin du voyage... Tout ceci est plein de paradoxe... comme d'habitude avec moi-même...

 

Aussi, je me sentais plus libre quand je logeais en auberge de jeunesse... est-ce que je le suis moins en faisant du CouchSurfing...? ça dépend... à Edmonton, définitivement non... la maison était vraiment ouverte à tout vent... dans une certaine mesure... Or d'un autre côté, en auberge de jeunesse, je ne rencontrais pas ou peu de canadiens... donc on ne peut pas tout avoir.. et financièrement je n'aurais pas pu loger en auberge pendant sept semaines... à environ 30$ par nuit, sept semaines, soit 49 nuits, ça fait 1470$ là où j'ai laissé environ 300$ en A.J., donc oui... c'est sûr que CouchSurfing permet une économie importante qui permet de payer le bus, les sorties aux musées, les repas du midi, du soir,...

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 16:42

Mercredi 10 Octobre 2012 16h45 M.T., dans le bus entre Edmonton et Calgary

 

Edmonton... la VIP Zone... ou la maison la plus sale que je n'ai jamais vu!!! Une auberge espagnole au sens propre... pas de clé... personne ne sait vraiment qui vit là... tout le monde peut venir... le week-end, c'est soirée jusqu'à 6-7h du mat' voire plus... on dort là on trouve une place... le ménage, la vaisselle, on oubliera... seul compte l'amusement, le fun, la musique, la défonce, l'alcool,...

Heureux d'avoir pu découvrir un tel endroit bien qu'un séjour de deux nuits soit le maximum que je puisse faire dans un endroit pareil...!!! Mais ça reste une belle rencontre, des gens attachants... un peu comme dans la maison bleue de Maxime Leforestier sauf que ça se déroule à Edmonton au lieu de S.F...

 

Edmonton... se fut aussi ma première aurore boréale, les deuxièmes chutes de neige depuis le début de mon séjour...

 

Voici trois heures que nous avons quitté la capitale de l'Alberta, trois heures que nous roulons sous la neige... Les repères vont changer... c'est joli quand la neige commence à recouvrir les arbres, les pelouses, les champs,... ce n'est que le début de l'hiver...

 

Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester à Calgary, si je vais essayer de trouver un job à Banff, dans les Rocheuses... afin de profiter un peu des montagnes et de skier un peu... si je reste une ou deux semaines, que je file ensuite sur Vancouver et Vancouver Island...


Je ne sais pas... comme depuis sept semaines, les choses se décident au fur et à mesure, en fonction des rencontres, des lieux, des affinités,...

 

Je me rapproche beaucoup de Vancouver... Une fois à Calgary, je serais au pied des Rocheuses... je suis à 3 500 km de Montréal... environ 10 000 km de Bordeaux... et très proche de l'arrivée... et qui dit arrivée, dit retour à la « vie réelle »... non pas que celle-ci ne soit pas réelle... la vie « maison, boulot, ... », se poser... est-ce que j'en ai envie...?

Cette vie de nomade est fatigante, mais je l'aime bien... elle me permet d'avoir ce sentiment de liberté que je n'ai qu'en bateau...

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 10:40

Dimanche 7 Octobre 2012, 14h30 M.T., Saskatoon


Une belle marche ce matin... j'ai préféré marcher que prendre le bus pour me rendre au centre-ville... Je ressens mieux la ville à l'explorer à pied qu'en bus ou autre.

 

Vendredi, à Regina, c'était pareil. David, mon hôte, m'avait proposé son vélo pour me promener, mais non, je n'en ai pas ressenti le besoin. Tant que les distances n'excèdent pas 7 kilomètres aller, elles sont largement envisageable. Ça fait une petite marche de 3-4 heures aller-retour avec les pauses photos,... Marcher est vraiment agréable, on se laisse porter, on prend le temps de lire les plaques dans les rues, on apprend beaucoup sur l'histoire de la ville comme ça. On flâne, on regarde le ciel, les maisons, les arbres, on prend les backalleys, les impasses, on arpente afin de mieux s'approprier les lieux...

 

Plus d'un mois et demi que je suis là... Le temps passe si vite... je m'étais donné entre 2 et 3 mois pour traverser, puis après je me suis dit qu'en un mois et demi à deux mois ça ira... Les plans sont vraiment fait pour être changé... plus je cherche à planifier moins ça marche... plus je dois modifier car je décide de rester plus ou moins longtemps à une place...

 

Je vois, j'entends, je lis, beaucoup de choses, j'apprend énormément aussi, sur le Canada, les canadiens, le monde, les relations aux autres, au travail, à la nature, à soi...

 

Le fait de beaucoup voyager est fatiguant, excitant, agréable! Courir le monde, en l'occurrence le Canada est apaisant. Je prends aussi conscience que finalement peu de choses sont vraiment importantes... La famille, les amis, oui... le reste moins...

 

Je rencontre beaucoup de gens, c'est agréable!


Je me demande juste ce que va être la suite... quoique en fait non, je ne me le demande pas... il y a six semaines de ça, oui ça m'angoissait de ne pas savoir où je serais le lendemain, maintenant ça va! Je m'en préoccupe beaucoup moins...

 

Ma cheville ne me fait presque plus mal! J'ai dû réussir au bout d'un mois et demi à m'habituer à mes chaussures!!

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