23 mars 2009
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De Eze à Saint-Tropez, Saint-Jean et Beaulieu, Villefranche et Antibes...
Caps, Presqu'îles, Monts, Massifs...
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Mer et terre
19 mars 2009
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- Chutes perdues en Afrique ?
- Non, simplement le rivage méditérannéen...
Published by Ugo
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Mer et terre
18 mars 2009
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08:00
"Si un jour le vent souffle à ton oreille
Des mots d'amour venus de l'océan,
Qu'il murmure une romance qui t'émerveille
Dans les drisses de ton beau bateau blanc,
Hisse la voile et mets le cap au large
Vers les sirènes qui font vibrer ton coeur,
N'ai pas peur de faire naufrage
Les vagues te porteront en douceur.
Tu navigueras pendant des années,
Feras escale aux quatres coins du monde,
Dans les édens aux charmes singuliers
Où l'ivresse et la beauté se confondent.
Du port de commerce à l'île au sable d'or
Dans les bras des blondes ou ceux de Morphée,
Tu trouveras mille bonheurs et cent trésors,
Mais à l'appel des flots tu ne sauras résister.
Quand de la Terre, tu auras fait dix fois le tour,
Sans être lassé d'avoir tant voyagé,
Tu entendras encore la mélodie d'amour,
Tu comprendras que c'est la mer qui l'a chanté."
Un grand merci à la personne qui m'a fait découvrir ce texte...
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Réflexion
17 mars 2009
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Neige, glace, brouillard, soleil, chaleur, froid...
Peu importe les conditions...
Les hommes de l'Ocean Charlie prendront toujours la mer...
16 mars 2009
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Elle accélèra le pas, se demandant qui est cet homme qui la suit...
15 mars 2009
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Posé sur son perchoir,
Il guette les dernières lueurs du soir...
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Mer et portrait
14 mars 2009
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23:02
Des toits verts, des toits rouges...
Des murs jaunes, des murs rouges...
Des routes grises...
Des parcs blancs...
Un fleuve bleu, un fleuve blanc...
Une porte, un rempart...
Une vieille ville au bord d'un fleuve...
9 mars 2009
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12:00
Neige, glace... où commence le fleuve ? où commence la rive ?
Published by Ugo
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Mer et terre
8 mars 2009
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22:00
Déjà 23 jours en mer ! Que du bonheur ! Naviguer au quotidien, c’est rêver sa vie en relief et en couleurs.
Le relief empêche l’habitude et la lassitude…
Deux mots qui n’existent plus pour le marin.
Les couleurs ont banni le gris, le noir,… le fade.
Seules les teintes éclatantes demeurent.
Chaque jour est un festival qui illumine l’existence !
La mer n’est pas une tache de couleur bleue uniforme.
Elle use de sa palette avec virtuosité, c’est une oeuvre magistrale, éphémère et sans cesse régénérée, qui s’offre sans compter à qui sait l’observer et la respecter.
C’est une aventure qui chaque jour se finit en apothéose crépusculaire !
N’est-ce pas la vraie vie ?
Vous me direz : « On finit par s’en lasser. »
Impossible ! Chaque coucher de soleil apporte sa magie, sa différence.
C’est un moment privilégié à bord.
7 mars 2009
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21:52
La nuit est claire ce soir.
La lune, presque pleine, éclaire l’océan avec puissance, faisant ressortir, sur chaque lame, la mousseuse crête.
La brise bien fraiche de noroit fait s’incliner le pont du navire, bien que ce dernier n’ait de déployer que peu de voilure.
Un homme, enfermé dans sa veste de quart, commence enfin à sentir ses pupilles se dilater.
Malgré la lune, ses yeux à peine réveillés ne sont pas encore habitués à cette obscurité.
Il tire négligemment sur sa cigarette, assis sur les marches de la descente, attendant le sifflement strident de la bouilloire lui indiquant que l’eau est prête pour son café.
Lorsque ce cri aigüe retentit, cela le tire de ses pensées qui vagabondaient d’une crête à l’autre.
Il verse du café dans son verre, y ajoute un sucre et recouvre le tout d’eau bien chaude.
En repartant vers le cockpit, un rapide coup d’oeil à la table à carte lui indiqua que le vent a faibli légèrement.
Le bateau ne filant plus que 3 noeuds au lieu des 5 de tout à l’heure.
Il sort, cherche son paquet de tabac.
Il cale sa tasse et se roule sa cigarette, son torse se balançant négligemment d’un coté à l’autre, pour contrecarrer le roulis.
Une fois sa cigarette allumée, il porte son café à ses lèvres et boit une petite gorgée, afin de vérifier que ce ne soit pas bouillant.
L’homme, surpris, manque de renverser sa tasse et laisse tomber sa cigarette.
Il devait vraiment être dans le coaltar se dit-il.
Il n’a pas rincé sa tasse à l’eau douce avant de se servir, du coup, ça a un arrière goût salé et de surcroit, il a mis du café pour préparer cinq tasses dans la sienne.
Le breuvage est avalé d’une traite.
Cela ne peut que réveiller l’homme.
Une fois sa tasse vidée, il se rassoit au fond du cockpit, ajuste le col de sa veste pour ne pas laisser entrer l’air frais qui a regagné en intensité.
Il lève la tête et contemple la lune et les quelques étoiles qu’elle laisse apparaître.
La nuit promet d’être agréable pense-t-il.
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Alpes-Maritimes